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Pourquoi mon style n’est pas littéraire ?

Les styles littéraires sont fréquents dans les livres parce qu’ils permettent de sublimer le langage, de l’embellir, de transmettre des émotions profondes et de donner à chaque auteur une voix unique. Le style littéraire transforme une simple narration en une expérience sensorielle et intellectuelle, jouant sur les rythmes, les images, les métaphores ou même les silences. C’est un moyen puissant de marquer les esprits, d’enrichir la lecture et de conférer à chaque œuvre une identité singulière.

Cependant, malgré leur richesse, ces styles peuvent parfois rendre la lecture moins accessible. C’est une réalité que j’ai souvent rencontrée en tant que lecteur. Issu d’un cursus scientifique et diplômé d’un Bac +4 en mathématiques, la littérature n’a jamais été mon terrain de prédilection — même si, avec le temps, j’ai fait des progrès notables. Je ne serais pas incapable d’adopter un style plus littéraire, mais cela me demanderait un investissement considérable… et, honnêtement, je n’en aurais ni le temps ni l’envie.

Il m’arrive, ponctuellement, d’employer ce type de langage pour décrire quelque chose de beau ou traduire une émotion forte. Mais de manière générale, je privilégie un ton neutre, clair et surtout accessible. Un style trop dense, aux phrases interminables ou aux métaphores alambiquées, peut décourager certains lecteurs, ralentir le rythme narratif ou même brouiller le message. À mes yeux, un bon récit ne doit pas être un labyrinthe, mais un chemin ouvert.

C’est pourquoi je veille à ce que mes récits parlent à chacun, tout en guidant le lecteur pas à pas, sans jamais le perdre en route.

Comment protéger ses yeux de la fatigue lorsqu’on lit longtemps sur écran ?

À l’ère du numérique, lire sur écran est devenu une habitude quotidienne, que ce soit pour le travail, les études ou les loisirs. Cependant, une exposition prolongée à la lumière des écrans peut entraîner ce qu’on appelle la fatigue oculaire numérique (ou asthénopie). Yeux secs, maux de tête, vision floue ou encore douleurs cervicales sont autant de symptômes qui peuvent apparaître après plusieurs heures devant un écran.

Voici quelques conseils pratiques pour protéger vos yeux et limiter la fatigue visuelle, en particulier lorsque vous lisez beaucoup sur un écran.

1. Adopter les lunettes filtrant la lumière bleue

Je les utilise et c’est assez efficace. Les lunettes anti lumière bleue sont spécialement conçues pour bloquer une partie de la lumière bleue émise par les écrans (ordinateurs, tablettes, smartphones). Cette lumière, surtout dans les tons froids, peut perturber le cycle du sommeil et contribuer à la fatigue visuelle.

Avantages des lunettes filtrantes :

  • Réduction de l’éblouissement et de la sécheresse oculaire
  • Moins de fatigue en fin de journée
  • Meilleure qualité de sommeil si vous travaillez tard le soir
  • Confort visuel accru, même en environnement lumineux

Même si les études sont partagées sur l’efficacité absolue de ces lunettes, de nombreux utilisateurs témoignent d’un réel confort accru. Pour le prix, comptez environ 30 euros pour une paire.

2. Faire des pauses visuelles

Toutes les 20-30 minutes, détournez votre regard pendant au moins 20 secondes et regardez à plus de six mètres. Cela permet aux muscles oculaires de se relâcher, de lutter contre l’accommodation constante et de réduire la tension accumulée dans les yeux.

3. Ajuster la luminosité et le contraste de l’écran

Un écran trop lumineux ou trop sombre fatigue inutilement les yeux. Veillez à :

  • Adapter la luminosité de l’écran à celle de la pièce.
  • Utiliser des modes de lecture ou modes nuit si disponibles (tons chauds, fond sombre, texte clair).
  • Éviter les reflets en orientant correctement votre écran ou en utilisant des filtres antireflets.

4. Bien positionner son écran

La position de l’écran influe aussi sur la fatigue oculaire :

  • L’écran doit être à environ 50-70 cm de vos yeux.
  • Le haut de l’écran doit être à la hauteur des yeux ou légèrement en dessous, pour éviter d’avoir à lever le menton.
  • Utilisez un support ou un bras articulé si besoin.

5. Utiliser des applications ou réglages anti-fatigue

Certains outils peuvent ajuster automatiquement les paramètres de l’écran en fonction de l’heure de la journée :

  • f.lux, Iris ou encore Night Shift (sur Mac/iOS)
  • Réglages « confort visuel » intégrés à Windows ou Android

Ces outils réduisent la lumière bleue et réchauffent les couleurs de l’écran à mesure que la journée avance, ce qui diminue l’impact sur les yeux et sur le sommeil.

6. Privilégier la lecture sur support optimisé

Si vous lisez de nombreux livres numériques, envisagez l’achat d’une liseuse à encre électronique (type Kindle), qui ne fatigue pas les yeux comme un écran classique.

Jusqu’où iront les intelligences artificielles ? 

Ce qui est fascinant avec elles, c’est qu’elles ouvrent de nouvelles portes, où la science-fiction n’est plus seulement fictive, mais devient peu à peu réalité. Leur avancée fulgurante repousse les limites de notre imagination et notre capacité d’immersion. Plus elles progressent, plus les frontières entre réel et irréel s’estompent.

Il est pourtant intéressant de rappeler que, bien que leur essor massif soit relativement récent, leur existence a été évoquée depuis plusieurs siècles. Aujourd’hui, ces intelligences sont conçues par l’homme mais leur évolution rapide repose autant sur nos compétences humaines que sur leur capacité à apprendre. À mesure que nous comprenons mieux leur fonctionnement, leurs points forts, leurs limites, nous les perfectionnons… et nous nous perfectionnons avec elles.

Mais un point de bascule se profile : celui où ce ne sera plus l’homme qui développera l’intelligence artificielle, mais l’intelligence artificielle elle-même. Ce moment, s’il advient, pourrait marquer un seuil critique, peut-être un point de non-retour. Car une IA suffisamment avancée, devenue autonome, n’aura plus besoin de nous. Elle cherchera naturellement à s’améliorer… sans jamais s’arrêter. Sa progression pourrait alors échapper à tout contrôle humain, repoussant les limites de l’imaginable.

Dans l’un de mes ouvrages, Une seconde chance pour l’humanité, certains lecteurs m’ont reproché le caractère trop « magique » d’un scénario où une IA parvenait à déplacer une planète entière vers le voisinage de notre Soleil. Pourtant, si une intelligence dépasse celle de tous les scientifiques de la planète réunis, peut-on vraiment exclure de telles possibilités ? Peut-on encore dire que ce n’est qu’un délire de fiction ?

Existera t-il un jour une intelligence capable de savoir ce qu’il se passe dans n’importe quel endroit de l’univers, à n’importe quelle époque ? Si tel est le cas, sera t-elle en mesure de transgresser les lois fondamentales de la physique ? De créer d’autres univers ? D’accomplir des choses qui dépassent l’entendement… des choses que, peut-être, même Dieu ne permettrait pas ?

C’est pourquoi il est crucial d’identifier ce point de bascule à temps. Et surtout, de fixer des limites : quelles actions doivent rester hors de leur portée ? Car sans cadre, sans éthique, sans garde-fous, le risque pourrait un jour ne plus être théorique.

La livres courts vont-ils devenir la nouvelle mode?

À une époque où le temps se raréfie et les distractions pullulent, le livre court s’impose comme une réponse parfaitement adaptée aux nouveaux rythmes de vie. J’entends par « livre court » un ouvrage d’environ 20 000 mots — une centaine de pages, parfois moins. Un format concis, mais loin d’être superficiel. Bien au contraire : il condense l’essentiel — émotion, tension, réflexion — tout en évitant les longueurs inutiles.

Voici les atouts du livre court

  • Un rythme soutenu : Pas de détours superflus, pas de digressions. L’intrigue, les idées ou les émotions s’enchaînent avec intensité et clarté.
  • Une lecture adaptée aux emplois du temps chargés : en une soirée, un trajet ou un week-end, on peut vivre une aventure complète.
  • Un tremplin vers la lecture : idéal pour les lecteurs débutants ou occasionnels, les plus jeunes ou ceux qui souhaitent renouer avec la lecture sans intimidation.
  • Un terrain d’expérimentation pour les auteurs : format parfait pour explorer des univers audacieux, des idées singulières ou des récits inattendus, comme des uchronies.

Pourquoi mes livres sont-ils courts ?

Plutôt que créer une histoire dans un long roman, je préfère la découper en petits volumes, maîtrisés, cohérents. Cela permet d’offrir au lecteur la possibilité de continuer l’aventure ou pas.

Il faut également tenir compte de la difficulté croissante à faire un choix dans un immense univers littéraire en constante expansion. Personnellement, si l’on me proposait de choisir entre trois livres de 100 pages et un seul de 300 pages, je n’hésiterais pas une seule seconde, entre vivre trois histoires différentes et une seule.

De plus, les formats longs, mal structurés, peuvent souffrir d’incohérences ou d’essoufflement.

Retrouver le goût de lire dans un monde hyperconnecté

Quand j’étais adolescent, je n’avais pas Internet. Et pourtant, cela ne m’empêchait ni d’être heureux, ni de m’amuser, ni même de m’instruire. Quand je passais du temps devant les écrans c’était seulement pour regarder la télévision et de temps en temps jouer à des jeux vidéos.

Aujourd’hui, les enfants et les adolescents grandissent dans un univers saturé d’écrans. Les réseaux sociaux, en particulier, occupent une place de plus en plus envahissante dans leur quotidien. Plus de la moitié des 10-14 ans posséderaient un compte, souvent sans véritable encadrement. Cette exposition précoce n’est pas anodine : elle survient à un âge où la personnalité se construit, où la vulnérabilité émotionnelle est à son comble.

De nombreuses études ont établi un lien direct entre l’usage intensif des réseaux sociaux et l’apparition de troubles anxieux ou dépressifs chez les jeunes. En les poussant à se comparer en permanence, en mettant en avant des vies idéalisées et souvent fausses, ces plateformes fragilisent leur estime de soi. À cela s’ajoutent des dangers concrets : harcèlement en ligne, désinformation, vol de données, piratage, voire mauvaises rencontres. Certaines jeunes filles, par exemple, se laissent influencer par des contenus suggestifs et publient des photos qu’elles pourraient regretter.

En tant qu’enseignant, j’ai pu constaté les effets de cette surexposition : chute du niveau scolaire, désintérêt croissant pour les savoirs fondamentaux, baisse de la concentration et de la mémoire. La culture générale recule, et avec elle, la capacité à réfléchir, à débattre, à comprendre le monde autrement que par des vidéos de quelques secondes.

Face à cela, la loi du 7 juillet 2023, instaurant une majorité numérique et renforçant le contrôle parental, constitue un premier pas. Elle interdit notamment l’inscription des mineurs de moins de 15 ans sur les réseaux sans autorisation parentale, oblige les plateformes à vérifier l’âge et impose des outils de surveillance. Mais cette loi, bien que salutaire, reste insuffisante. Les moyens de la contourner sont nombreux, et tous les parents ne sont pas armés pour accompagner leurs enfants dans cet univers numérique.

Pour inverser cette tendance, il est urgent de réhabiliter la lecture, que ce soit en format numérique ou pas. Lire, c’est exercer son esprit, enrichir son vocabulaire, développer sa pensée critique et sa créativité. Contrairement aux réseaux sociaux, cette activité n’impose pas un rythme effréné : elle invite à la lenteur, à l’introspection, à l’imagination. Là où les écrans dictent et capturent, le livre libère.

Plutôt que de les laisser à la merci des algorithmes, redonnons à la lecture la place qu’elle mérite — qu’il s’agisse d’un roman, d’une revue, d’un journal ou même d’une bande dessinée — ce n’est pas céder à la nostalgie, c’est transmettre aux jeunes les clés d’un avenir plus lucide, plus libre, plus éclairé.