La livres courts vont-ils devenir la nouvelle mode?

À une époque où le temps se raréfie et les distractions pullulent, le livre court s’impose comme une réponse parfaitement adaptée aux nouveaux rythmes de vie. J’entends par « livre court » un ouvrage d’environ 20 000 mots — une centaine de pages, parfois moins. Un format concis, mais loin d’être superficiel. Bien au contraire : il condense l’essentiel — émotion, tension, réflexion — tout en évitant les longueurs inutiles.

Voici les atouts du livre court

  • Un rythme soutenu : Pas de détours superflus, pas de digressions. L’intrigue, les idées ou les émotions s’enchaînent avec intensité et clarté.
  • Une lecture adaptée aux emplois du temps chargés : en une soirée, un trajet ou un week-end, on peut vivre une aventure complète.
  • Un tremplin vers la lecture : idéal pour les lecteurs débutants ou occasionnels, les plus jeunes ou ceux qui souhaitent renouer avec la lecture sans intimidation.
  • Un terrain d’expérimentation pour les auteurs : format parfait pour explorer des univers audacieux, des idées singulières ou des récits inattendus, comme des uchronies.

Pourquoi mes livres sont-ils courts ?

Plutôt que créer une histoire dans un long roman, je préfère la découper en petits volumes, maîtrisés, cohérents. Cela permet d’offrir au lecteur la possibilité de continuer l’aventure ou pas.

Il faut également tenir compte de la difficulté croissante à faire un choix dans un immense univers littéraire en constante expansion. Personnellement, si l’on me proposait de choisir entre trois livres de 100 pages et un seul de 300 pages, je n’hésiterais pas une seule seconde, entre vivre trois histoires différentes et une seule.

De plus, les formats longs, mal structurés, peuvent souffrir d’incohérences ou d’essoufflement.

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